Au moins cinq personnes (quatre grecs catholiques et un maronite) sont mortes dans une série de huit attaques-suicide commises le 27 juin dans un village chrétien de l’est du Liban. Pour l’heure, les autorités ne savent pas encore qui a envoyé ces kamikazes, entrés apparemment de manière légale au Liban depuis la Syrie. Difficile aussi de savoir s’ils visaient les chrétiens ou l’armée libanaise. Une chose est sûre, les mesures de sécurité ont été renforcées. Les Forces libanaises et le Hezbollah, notamment, patrouillent désormais la région avec beaucoup de zèle.

Le Liban s’attend à une période difficile
Les affrontements en Syrie débordent souvent dans cette zone du nord-est de la plaine de la Bekaa, très près de la frontière syrienne. Mais les autorités semblent cette fois-ci particulièrement inquiètes et redoutent une nouvelle vague d’opérations terroristes, selon le journal libanais L’Orient-le-Jour. Suite à plusieurs réunions de crises, les dirigeants libanais ont expliqué que «ces attaques, de par leur nature, révèlent une transformation qualitative du niveau de la guerre lancée par les organisations terroristes contre l’Etat et le peuple libanais et peuvent être indicatrices d’une nouvelle étape, encore plus féroce, dans le cadre de la confrontation engagée avec le terrorisme».