Le 19 janvier, la commission mixte paritaire a trouvé un consensus sur la loi sur la fin de vie. Alors que le Sénat et l’Assemblée nationale proposaient à l’origine des textes bien différents, les sept sénateurs et les sept députés ont réussi à se mettre d’accord sur un texte commun. Il sera soumis au vote de l’Assemblée le 25 janvier et du Sénat le 17 février.
Selon l’association «Soulager mais pas tuer», ce texte corrigé va moins loin en faveur de l’euthanasie mais il définit toutefois l’hydratation et l’alimentation artificielles comme des «traitements». Par conséquent, ils peuvent être arrêtés si le cas du patient répond aux conditions de «l’obstination déraisonnable».
Président de cette association, Tugdual Derville estime que cette nouvelle loi est plus qu’inutile car «elle entraînera forcément des conflits d’interprétation et des contentieux qui ne sont pas propres à renforcer la confiance entre soignants et soignés».