Le 13 octobre, Planned Parenthood a annoncé une modification dans sa politique concernant le don de fœtus avortés à la recherche. Dorénavant, les cliniques n’accepteront plus de compensations financières de la part des laboratoires.
La présidente de l’organisation, Cécile Richard, a expliqué ce changement dans une lettre au directeur des Instituts nationaux de santé. Pour elle, cette mesure coupe l’herbe sous les pieds des opposants à l’avortement.
Pour les militants pro-vie, ce changement de politique soudain confirme au contraire la culpabilité de l’organisation. Pour eux, le Planned Parenthood fournit la preuve d’un commerce de tissus de fœtus avortés. Le code pénal américain indique que le trafic commercial des parties du corps d’un bébé avorté est punisable de dix ans de prison et d’une amende de 500’000 dollars. Planned Parenthood affirme pourtant qu’il n’a tiré aucun bénéfice de ces dons d’organes. Les seules transactions concernaient le dédomagement des intermédiaires.
Cette affirmation fait actuellement l’objet d’une enquête, suite à une série de vidéos postées durant l’été 2015. Pendant plus de deux ans, Planned Parenthood a en effet été piégé à l’aide d’une caméra cachée.