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France: Des médecins s’élèvent contre l’euthanasie déguisée

© © Alliance Presse
«Nous déclarons solennellement qu’il n’est pas dans la mission des professionnels de santé de “provoquer délibérément la mort”»Et: «L’interdit de tuer doit rester le fondement de la relation entre soignants et soignés». L'association Convergence soignants-soignés se mobilise par rapport à la loi sur la fin de vie, qui a été examinée par le Sénat le 23 juin et qui doit retourner vers l'Assemblée nationale, probablement en septembre.
Evangéliques.info

«Nous déclarons solennellement qu’il n’est pas dans la mission des professionnels de santé de “provoquer délibérément la mort”»Et: «L’interdit de tuer doit rester le fondement de la relation entre soignants et soignés». L’association Convergence soignants-soignés se mobilise par rapport à la loi sur la fin de vie, qui a été examinée par le Sénat le 23 juin et qui doit retourner vers l’Assemblée nationale, probablement en septembre.

La sédation doit rester exceptionnelle
L’association Convergence soignants-soignés, qui regroupe 4400 professionnels de la santé, appelle les médecins à signer un appel à l’intention des autorités, pour les inviter à prendre une sage décision quant à cette loi et à ne surtout pas suivre le texte tel qu’il a été voté le 17 mars par l’Assemblée nationale. En effet, «en tant que professionnels de santé, nous exprimons nos plus vives inquiétudes sur les dangers contenus dans la proposition de loi sur la fin de vie», déclare l’appel lancé par Convergence soignants-soignés.
Pour l’association, la sédation doit rester un acte exceptionnel, mais pour soulager la douleur et sans être liée avec le décès. «Par nature, elle est réversible, même si elle est susceptible d’accélérer le décès du patient selon le principe du double effet. Pratiquée à la suite de directives anticipées devenues contraignantes, elle deviendrait dans certains cas une réponse obligée à des demandes de suicide assisté». Ainsi, ce texte «rend possible une euthanasie qui ne veut pas dire son nom»

Une clause de conscience
En vertu de cette argumentation, l’association appelle à deux choses. D’une part, «que l’Assemblée nationale améliore le contenu de cette loi, pour lever ses ambiguïtés et réaffirmer le principe d’interdiction de donner intentionnellement la mort». D’autre part, «qu’à défaut, une clause de conscience explicite pour l’ensemble des professionnels de santé soit votée».

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