30 chefs d’Etat ne sont pas libres de choisir leur religion
Dans trente pays, les chefs d’Etat sont contraints par la loi d’avoir une affiliation religieuse prédéfinie, selon une enquête de Pew Research. Pour dix-sept d’entre eux, la religion musulmane s’impose; la Tunisie, le Maroc et l’Algérie en font partie. Andorre et le Liban sont les deux seules nations dont le chef d’Etat doit être chrétien; au Liban, il doit en effet appartenir à l’Eglise maronite, mais cette obligation est compensée par le fait que le Premier ministre sera nécessairement sunnite.
Huit autres pays (dont sept d’Amérique latine), plutôt que d’élire uniquement des chefs affiliés à une certaine religion, interdisent que ceux-ci soient religieux.
L’enquête ajoute qu’outre les trente Etats susmentionnés, dix-neuf autres incluent des obligations religieuse pour les monarques. Les monarchies du Commonwealth sont évidemment les premières concernées.