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Le Parti Evangélique critique la libéralisation du diagnostic préimplantatoire (DPI)

Le Parti Evangélique (PEV) regrette que le Conseil national ait libéralisé le diagnostic préimplantatoire (DPI) le 3 juin. Les parlementaires ont balayé d’un revers de main la motion de non-entrée en matière présentée par la Conseillère nationale PEV Marianne Streiff. Seule consolation pour le PEV, le fait que le…
Evangéliques.info

Le Parti Evangélique (PEV) regrette que le Conseil national ait libéralisé le diagnostic préimplantatoire (DPI) le 3 juin. Les parlementaires ont balayé d’un revers de main la motion de non-entrée en matière présentée par la Conseillère nationale PEV Marianne Streiff.
Seule consolation pour le PEV, le fait que le principe de bébés médicaments ait été rejeté.
«On ouvre la voie à l’instrumentalisation de la vie humaine à naître. Le DPI nous confronte au grave problème de devoir décider sur ceux qui ont le droit de vivre et ceux qui ne l’auraient pas. Cela est une sélection qui me répugne profondément», critique la présidente du PEV Marianne Streiff.
Le Conseil national a permis aujourd’hui le dépistage chromosomique (aneuploidie-screening).Avec cette analyse, les embryons procréés in vitro osent à présent être soumis à un test recherchant des anomalies chromosomiques avant leur implantation dans l’utérus. Cela permet également l’élimination d’embryons atteints de trisomie 21. Tous les couples recourant à la fécondation artificielle peuvent à présent faire de tels tests. C’est le cas d’environ 6000 couples par an.
Le Conseil fédéral a proposé que seul les couples choisissant le DPI pour éviter une maladie héréditaire grave puissent avoir accès au test. Une porte grande ouverte à la sélection des enfants à naître qui méritent la vie et ceux qui ne le méritent pas.

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