L’annonce de la libération de Meriam Ibrahim s’est propagée comme la poudre lors du week-end de l’Ascension. Mais le 1er juin, les autorités de Karthoum ont nié avoir promis la libération de la jeune femme, condamnée à mort pour apostasie par un tribunal islamique.
Cette information aurait été tirée de son contexte. En effet, le gouvernement soudanais a indiqué qu’elle pourrait être libérée, si le jugement en appel lui était favorable.
L’exécution de la peine capitale avait été repoussée, la jeune femme étant enceinte. Elle a accouché d’une petite fille en prison le 27 mai. Mais l’entourage de la jeune femme dit être sans nouvelle de l’appel de la défense, suite au premier jugement.
Une mobilisation sans précédent s’est organisée pour obtenir sa libération.