IVG: la notion de détresse disparait de la loi en France
L’Assemblée nationale a voté le 21 janvier la suppression de la notion de détresse de la loi sur l’interruption de grossesse (IVG) en France.
Le Sénat doit accepter la loi en seconde lecture, juste avant ou après les élections municipales de fin mars.
Une partie de la droite a tenté de faire obstruction, en déposant des amendements. Sans succès. Pour les anti-avortement, ce petit changement dialectique constitue une banalisation de l’IVG.
L’adoption de la loi Veil en 1975 avait ouvert l’accès à l’avortement « aux femmes enceintes que leur état place en situation de détresse ». Actuellement, 220’000 IVG sont pratiquées chaque année en France.