Le projet de résolution Estrela a définitivement été rejeté le 10 décembre. Avec 334 voix contre 327, le Parlement européen a confirmé que les politiques de santé et d’éducation restaient la prérogative des Etats membres.
Ce rapport, défendu par la député européenne socialiste Edite Estrela, prévoyait entre autres: la reconnaissance d’un droit à l’avortement, une éducation sexuelle «sans tabou» pour les enfants, et une restriction de l’objection de conscience pour les professionnels de santé.
«Le projet de résolution Estrela était extrême. Il portait violement atteinte au droit à la vie et à la dignité de tout être humain, à la liberté de conscience des personnels de santé, aux droits éducatifs des parents et des enfants, ainsi qu’au droit européen.», commente Grégor Puppinck Président du Comité européen de l’Initiative Citoyenne «Un de Nous».