Le 3 mai, le Parlement du Koweït a durci son arsenal juridique pour insulte à Allah, au coran, aux prophètes de l’islam et aux femmes de Mahomet. Pour les chrétiens et les minorités religieuses la peine est de dix ans minimum d’emprisonnement. Pour les musulmans, la sentence est la peine de mort. Le Parlement a voté pour la modification à quarante voix contre six.
Cette décision doit encore être approuvée par le chef de l’Etat du Koweit avant de devenir une loi.
Un parlementaire shiite, Abdulhameed Dashti, opposé à la modification a déclaré à l’AFP que ce projet de loi allait à l’encontre de la constitution du Koweït et des principes islamiques.
L’Agence Fides rapporte que la hausse des peines infligées pour blasphème s’inscrivent dans la continuité de l’interdiction, fin février, de construire des Eglises ou des lieux de cultes non islamiques.