François Hollande est favorable à la recherche sur les cellules souches d’un embryon. Lors de sa visite au Génopole d’Evry le 22 février, il a affirmé que «la recherche sur les cellules est riche de promesses pour soigner et sauver des vies», tout en regrettant que le dispositif adopté par la majorité sortante contrarie cette recherche. Il faut rappeler que celle-ci implique la destruction de l’embryon.
En 1994, la loi l’avait interdite pour éviter une instrumentalisation jugée incompatible avec la dignité de l’embryon. Révisées en 2011, les lois de bioéthiques ont maintenu cette législation, tout en instaurant des dérogations si les recherches ne peuvent pas être poursuivies par une méthode alternative ou sont susceptibles de permettre des progrès thérapeutiques majeurs.

Par ailleurs, François Hollande s’est déjà déclaré favorable un accès plus large aux techniques de procréation médicalement assistée et à une évolution de la législation sur l’euthanasie.