Dans une interview accordée par Abbas Salmanpour, un des avocats du pasteur iranien condamné à mort pour apostasie, Yousef Nadarkhani, a rappelé que l’issue de la procédure judiciaire était imprévisible.
Après une condamnation à mort, un appel suivi d’un renvoi par la Cour suprême à une cour régionale, puis la saisie du guide suprême, rien ne permet de prévoir le sort du pasteur, emprisonné depuis plus d’une année. Seul indice, la prise de position des Marja-e-Taghlids, un groupe de guides spirituels, qui rejettent l’accusation d’apostasie.
Pour compliquer encore un peu plus la situation, de nouvelles accusations ont été avancées par certains médias iraniens. Le pasteur aurait été arrêté non pour apostasie mais pour une série de viols et l’ouverture d’hôtels de passe.
Le défenseur du pasteur Nadarkhani est convaincu de l’innocence de son client.