Une enquête menée par les journalistes de l’Homme Nouveau (N°3), publié aux éditions Ethos, est révélatrice du discours anti-vie du Planning Familial.
De leurs entretiens avec des conseillères du Planning, les enquêtrices ont eu le sentiment que l’avortement était non seulement banalisé mais également incité: «C’est comme si on vous arrachait une dent» a entendu l’une des enquêtrices. Dans les propos des conseillères, il n’est jamais question de «bébé» ou «d’enfant» mais seulement de «grossesse». Par ailleurs, le syndrôme post-avortement est nié : «C’est un petit acte dont on ne ressent pas les conséquences».
Pour faciliter l’accès à l’avortement, certaines conseillères du Planning suggèrent de contourner la loi française et d’aller se faire avorter aux Pays-Bas. Le père, lui, n’a aucun droit sur le devenir de l’enfant car pour les conseillères, la liberté de la femme se mesure à son indépendance à l’égard de l’homme.