Le Groupe Biblique universitaire de Neuchâtel (GBUN) n’a plus l’autorisation de se réunir dans les locaux académiques. En novembre dernier, ce groupe regroupant des étudiants chrétiens de différentes dénominations chrétiennes a organisé une conférence avec un ancienne guérisseuse convertie au christianisme dans les locaux d’une église évangélique.
L’Université a eu vent de cette conférence par le biais d’un article paru dans le Matin, dans lequel la journaliste se demandait si l’Université cautionnait les propos de la conférencière liant «Hitler, le yoga, l’hindousime et Satan». Responsable des Groupes Bibliques des Ecoles et Universités (GBEU) pour toute la Suisse romande, Colin Donaldson a affirmé au site de la FREE que «la conférencière n’a jamais fait ces liens en tant que tel dans son témoignage». Il déplore par ailleurs que la question centrale de la soirée, celle du « secret », n’ait pas été mentionnée dans l’article.
Suite à la publication de cet article et aux nombreuses réactions sur internet, Colin Donaldson a rencontré l’aumônier de l’université et la rectrice Martine Rahier. Il en est ressorti que l’aumônerie mettait à disposition du GBUN ses locaux sans que le rectorat en soit informé. L’aumônier a demandé au groupe biblique d’organiser désormais ses réunions dans un autre lieu.
Pour pouvoir disposer à nouveau de locaux dans l’université, le GBUN devra faire une demande au rectorat en bonne et due forme.
Les GBEU comptent 50 groupes et rassemblent régulièrement 700 personnes en Suisse romande.