Depuis Dwight Eisenhower en 1953, la participation au «Déjeuner de prière national» (National prayer breakfast) le premier jeudi de février est un passage obligé pour tout président américain. Le 5 février, Barack Obama n’a pas dérogé à cette règle. Il a retrouvé des milliers de politiciens et de diplomates d’une douzaines de pays à Washington. Invitée d’honneur pour l’édition 2009, la présidente philippine Gloria Macapagal Arroyo était également présente.
Discours, lectures bibliques et prières ont constitué le programme de cette manifestation. Exclusivement évangélique à ses débuts, le Déjeuner de prière national s’est progressivement ouvert à d’autres sensibilités chrétiennes. Ainsi, en 1994, Mère Térésa y avait évoqué l’avortement, «une des plus grandes menaces pour la paix». Ce rendez-vous a été lancé en 1935 par une association évangélique conservatrice, la Fellowship Foundation emmenée par le pasteur norvégien Abraham Vereide.