Une amende de 5000 euros pour propos homophobes: C’est la peine requise le 18 décembre à l’encontre de Christine Boutin par le tribunal correctionnel. Dès cette annonce, l’ex-présidente du Parti chrétien démocrate a fait appel du verdict.
Estimant que sa cliente était jugée pour une opinion, l’avocat de Christine Boutin avait demandé sa relax en affirmant devant le tribunal: «Votre décision aura des conséquences énormes sur la liberté d’expression. Si vous suivez les réquisitions du procureur, alors il faut saisir la Bible».
Christine Boutin a bien essayé d’expliqué la nuance qu’elle fait entre l’homosexualité et la personne homosexuelle en déclarant que «le péché n’est jamais acceptable mais le pécheur est toujours pardonné». Mais pour le procureur, ce que l’on a entendu dans les propos de Christine Boutin, «c’est que les homosexuels sont une abomination».