Le nouveau rapport de la Commission de la Liberté religieuse internationale (USCIRF) indique qu’un tiers des pays du globe ont une loi anti-blasphème. Elle épingle entre autres la Suisse.
Le top-cinq du classement de lois anti-blasphème est occupé par autant d’Etats musulmans. Mais l’Italie pointe à la septième place par exemple. Les pays ont été examinés en fonction des barèmes de sanction prévues pour des offenses de type religieux, le degré de précision des offenses ainsi que le degré de discrimination induit par la loi anti-blasphème envers un groupe religieux.
La Suisse, le Canada sont montrés du doigt au même titre que l’Iran ou l’Indonésie. Selon l’USCIRF, l’absence de liberté religieuse complète entraîne des cas de blasphème (considérés plutôt comme des offenses ou des discriminations en Occident). Dans certains pays, tels le Pakistan, le Yemen, la Somalie ou le Qatar, les personnes reconnues de blasphème encourent la peine de mort. Dans d’autres pays, la loi existe, mais n’est pas appliquée.
L’USCIRF demande aux pays concernés d’abolir de telles lois, notamment en guise d’exemple pour les pays les plus extrémistes dans ce domaine.