Le diagnostic préimplantatoire a été accepté par une forte majorité des votants (61.9%) lors des votations populaires suisses dimanche 14 juin. La loi devrait dorénavant permettre de sélectionner un embryon sain avant son implantation dans l’utérus, afin de s’assurer que l’embryon ne soit pas porteur d’un handicap.
Pour la Conseillère nationale du Parti Evangélique suisse (PEV) Marianne Streiff-Feller, «cet article anodin en apparences autorise désormais le DPI et par conséquent la sélection ciblée d‘êtres humains. Il ouvre de plus la porte à des tests génétiques éthiquement discutables et une procréation médicalement assistée sans limite».
Le Comité national „NON au DPI“, a déjà annoncé qu’il va lancer un référendum contre la loi révisée sur la procréation médicalement assistée.

L’initiative sur l’imposition des successions balayée
C’est par contre un non ferme à un impôt fédéral sur les successions au profit de l’AVS, proposé par le PEV.
71% des votants ont refusé la « réforme de la fiscalité successorale », portée par le PEV et la gauche. Celle-ci visait à remplacer les régimes cantonaux d’imposition des héritages et des dons par un impôt fédéral de 20%.
Les recettes estimées à 3 milliards de francs auraient dû être reversées pour deux tiers à l’AVS.