Le Parlement britannique accepte les fécondations in vitro impliquant trois personnes
Le 3 février, le Parlement britannique a accepté une loi permettant la fécondation d’un embryon avec l’ADN de deux femmes et un homme. C’est le premier pays à autoriser la «three-person IVF». Cette technique vise à empêcher que des maladies génétiques soient transmises aux enfants à naître.
Elle pourrait être utilisée dans des situations comme celle de Sharon Bernardi, qui a perdu sept bébés d’une maladie mitochondriale. Son ADN et celui de son mari seraient utilisés, mais on y ajouterait les mitochondries d’une donneuse saine. 0,1 % de l’ADN du bébé proviendrait de cette donneuse.
Les partisans de cette méthode «des trois personnes» la considèrent comme de la médecine progressive, alors que ses adversaires estiment qu’il y a trop de risque liés à la procédure, ainsi que d’enjeux éthiques.
Cette loi doit encore être votée par la Chambre des Lords. Si elle est adoptée, le premier bébé issu de cette forme de FIV pourrait naître l’année prochaine.