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États-Unis: La Société biblique annonce la fermeture d’un musée qui a coûté 60 millions de dollars

Vue de l'intérieur du musée Faith and Liberty Discovery Center avec une salle immersive en forme de coupole
© Faith and Liberty Discovery Center / Facebook
A Philadelphie, le Centre de découverte de la foi et de la liberté a servi de «lieu d'apprentissage et d'inspiration exceptionnel» depuis l'ouverture de ses portes en mai 2021. Il fermera le 1er avril.

La Société biblique américaine (SBA) l’a annoncé le 18 mars dans un communiqué de presse adressé au Christian Post. Le musée Faith and Liberty Discovery Center (FLDC, «Centre de découverte de la foi et de la liberté») basé à Philadelphie, accueillera ses derniers visiteurs le 28 mars. La SBA explique cette fermeture par des «limitations structurelles, l’impact des confinements liés au Covid-19 et d’autres facteurs ayant un impact sur la durabilité». L’ouverture du musée aura coûté plus de 60 millions de dollars en mai 2021.

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Un espace avec une technologie révolutionnaire

Toute nouvelle présidente directrice générale de la SBA, Jennifer Holloran a néanmoins estimé que le FLDC a été un «lieu d’apprentissage et d’inspiration exceptionnel depuis son ouverture», et l’aventure n’est pas terminée. «Nous sommes impatients de réimaginer à quoi pourrait ressembler l’avenir du contenu grâce à un format numérisé accessible au public», projette-t-elle. Rob Wonderling, directeur exécutif du musée, a pour sa part exprimé que «cela a été un honneur de servir et d’être témoin des nombreuses façons dont le musée a stimulé l’inspiration, l’engagement et la découverte personnelle».

Le centre était promu par la SBA comme «2322 mètres carrés d’espace de galerie interactif doté d’une technologie révolutionnaire». Une salle permettait par exemple aux visiteurs de faire un face-à-face virtuel avec vingt-et-un acteurs américains dont la vie et l’héritage ont été façonnés par leur lecture de la Bible. Une autre permettait d’écouter un «paysage sonore» avec des chansons et des passages bibliques lus par des icônes américaines comme Johnny Cash. Toutefois, dès son ouverture, les chiffres de fréquentation ont condamné l’initiative. La première année n’a vu enregistrer que 54 000 dollars de ventes de billets, alors que les dépenses, cette même année, s’élevaient à 11 millions de dollars.

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