Les brasiers ont été éteints le 7 février. Après six jours de chaos dans la région touristique de Valparaíso (Chili), les pompiers de Viña del Mar ont réussi à vaincre les flammes. Néanmoins, le bilan est lourd, puisqu’au moins 131 décès ont été recensés. Parmi les bâtiments détruits se trouvent six églises évangéliques selon Caleb Fernández, pasteur et conseiller régional de l’Office national des affaires religieuses de la région de Valparaíso.

Les Eglises voisines ont immédiatement apporté leur soutien. Elles recueillent les corps des victimes pour les veillées funéraires et procèdent aux obsèques. De plus, l’Armée du Salut chilienne s’est rapidement déployée sur le terrain. Elle prépare et livre des rations alimentaires, des colis d’hygiène et de l’eau.

Des feux lancés par des pyromanes

En proie à une grande sécheresse, le Chili fait de plus face à des pyromanes. Le président Gabriel Boric, en visite à Viña del Mar mardi, a promis que «ces misérables» seront retrouvés et mis derrière les barreaux. Selon le dirigeant chilien, il s’agit de «la plus grande tragédie» dans le pays depuis le séisme en 2010, suivi d’un tsunami qui avait tué plus de 500 citoyens. D’autres incendies ravagent toujours des régions du centre et du sud du pays, d’après le Service national de prévention et d’intervention en cas de catastrophe.

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