France: «Sound of Freedom», un film chrétien au cinéma dès aujourd’hui
Il s’inspire d’une histoire vraie. Catégorisé comme thriller chrétien, «Sound of Freedom» raconte l’histoire d’un ancien agent fédéral américain qui se lance dans une opération de sauvetage au péril de sa vie, pour libérer des centaines d’enfants prisonniers de trafiquants sexuels. Jim Caviezel, acteur interprétant Jésus dans La Passion du Christ (2004) de Mel Gibson, en est l’une des vedettes. Il partage l’affiche avec Mira Sorvino, lauréate d’un Oscar, Bill Camp, José Zúñiga et Eduardo Verástegui. Aux Etats-Unis et au Canada, ce film, sorti le 4 juillet, a connu un succès fou. Il est aujourd’hui au 9e rang du box-office des films de l’année 2023.
Pour son thriller, le réalisateur Alejandro Monteverde a eu l’occasion de rencontrer en personne Tim Ballard, fondateur de l’organisation Operation Underground Railroad, qui œuvre contre le trafic sexuel des enfants. «Au début, je prévoyais de faire une fiction basée sur une information que j’avais vue, mais au long du projet je l’ai rencontré», nous a-t-il confié. «Je souhaitais d’abord recevoir plus d’informations de sa part sur le sujet. Mais j’ai réalisé que sa vie était plus intéressante que l’histoire fictive que j’écrivais.» Il poursuit: «Tim Ballard est un homme de conviction. Il a tout quitté pour sauver le plus d’enfants possibles».
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Un film controversé
Toutefois, ce film, à peine sorti en salles en France, est déjà sujet à de multiples controverses. Produit par Angel Studios, les mêmes studios que la série The Chosen, il relate en effet l’histoire de Tim Ballard, un père de neuf enfants, accusé d’agressions sur des femmes. Certains l’accusent, en outre, d’avoir menti sur l’efficacité des actions de l’organisation qu’il a fondée en 2013.
De plus, les médias dénoncent sa promotion par des complotistes et la droite dure américaine. «Il n’a pas été conçu pour les républicains ou les démocrates. Il a été conçu pour les êtres humains, car la traite des enfants est un problème dont l’impératif moral est évident pour le cœur humain», défendent Alejandro Monteverde et Rod Barr. Dans une tribune, publiée le 14 août dans The Hollywood reporter, les co-auteurs du thriller précisent: «Nous avons réalisé Sound of Freedom pour les croyants, les non-croyants et tous ceux qui se situent entre les deux, car la traite des êtres humains est un problème qui concerne tout le monde.»
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