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Suisse: Psalmodia, une aventure qui se termine à Crissier

Les fondateurs du camp artistique devant la tente du Centre de Gagnières : Jean-Paul Lehmann, Guy Barblan, Kerstin et Udo Jüdt en 2013
© Consol'Artes - Les fondateurs du camp artistique devant la tente du Centre de Gagnières : Jean-Paul Lehmann, Guy Barblan, Kerstin et Udo Jüdt en 2013
Le centre de formation artistique Psalmodia Crissier fermera ses portes à la fin de l’année scolaire. Guy Barblan, son directeur, nous livre son ressenti sur cette situation.

L’odyssée Psalmodia Crissier touche à sa fin. Dans un communiqué de presse, Guy Barblan a en effet annoncé aujourd’hui la fin de l’école de musique, et ce pour diverses raisons. Contacté par la rédaction, celui-ci explique: «La raison principale de cet arrêt, c’est que je prends ma retraite et n’ai pas trouvé de repreneur. Mais il est clair que la demande a aussi baissé, notamment à cause de la concurrence d’autres écoles de musique…»

Depuis plus de trente ans, Psalmodia forme des artistes, surtout dans les domaines de la musique et de la danse, dans le but de promouvoir diverses formes «d’expression artistique de la foi chrétienne», présente le site internet. Fondée en 1989 par Guy Barblan, l’association propose un éventail large de cours, de stages et d’ateliers, dont une formation annuelle d’une semaine à Gagnières, dans le Sud de la France.

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L’école d’une génération

S’il regrette cette fin d’aventure, le directeur sortant est tout de même heureux de voir ce que Psalmodia Crissier a pu permettre dans les Eglises suisses romandes: «Nous avons formé des centaines d’enfants et d’adultes au cours de ces trente années. Le directeur artistique de l’Eglise C3 (Lausanne), par exemple, a pris des cours à Psalmodia et c’est beau d’en voir les fruits!»

Jean-David, un ancien élève de Psalmodia, se souvient: «Le meilleur souvenir que je garde de cette école, c’est qu’elle gardait à la fois une structure pour les étudiants tout en s’adaptant aux différentes sensibilités. Avec le recul que j’ai aujourd’hui, je trouve cela impressionnant.» Et d’ajouter: «C’est grâce à Psalmodia que j’ai pu acheter mon premier piano!»

Si l’école fondatrice se ferme, Psalmodia International reste toutefois active dans ses autres branches en Suisse, en Belgique et en Afrique francophone, proposant des cours variés et continuant sa mission commencée à Crissier.

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