Le Parlement européen appelé à adopter le «modèle nordique» quant au statut de la prostitution
Dans un rapport qu’il a voté le 27 juin, le groupe appelle le gouvernement européen à adopter une stratégie qui criminalise les proxénètes et les acheteurs de sexe. En effet, présidée par la parlementaire allemande Maria Noichl, la Commission des droits de la femme et de l’égalité des genres demande à ce que le «modèle nordique» soit appliqué en Europe. Ce modèle législatif identifie les prostituées comme victimes d’exploitation sexuelle et les maisons closes sont bannies, en opposition avec le fonctionnement de certains pays européens qui, eux, ont légalisé l’industrie du sexe. Ainsi, alors que la prostitution est légale depuis plus de vingt ans en Allemagne et aux Pays-Bas par exemple, la quantité d’abus et de trafic sexuel n’a pas diminué.
Par ailleurs, en France, le modèle dit nordique a déjà été assimilé, contrairement à la Suisse où le commerce du sexe est florissant. L’European Freedom Network, organisme chrétien qui défend cette approche, a affirmé à Evangelical Focus le 30 juin: «Nous sommes ravis que la Commission ait adopté ce rapport soutenant l’égalité ou « modèle nordique ».» Le Parlement européen doit voter en septembre 2023 s’il l’approuve ou non, engageant le cas échéant tous les pays membres.
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