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La plupart des Suisses ne sont pas intéressés par l’écriture inclusive

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Seuls 23% des Suisses estiment que l’écriture inclusive a un réel intérêt. Les femmes et les jeunes y sont cependant plus sensibles.
Evangéliques.info

Moins d’un quart des Suisses (23%) se soucient de l’écriture inclusive, et ils sont aussi peu à l’utiliser à l’écrit ou à l’oral. Les résultats d’un sondage de l’institut LeeWas, dont les résultats ont été publiés le 22 mai, montrent cependant quelques nuances selon le genre, l’âge et la langue.

Les femmes sont ainsi 31% à estimer que le sujet est important, contre 14% des hommes. Par ailleurs, les générations les plus jeunes sont également les plus enclines à vouloir marquer la présence des deux genres quand il y a lieu. 28% des 18-34 ans disent y être attentifs, contre 17% des plus de 65 ans.

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En Suisse romande, seules 9% des personnes interrogées utilisent le point médian. Les francophones y préfèrent en effet le doublet (préciser«les candidats et les candidates» par exemple), le langage épicène, voire une note en bas de page précisant que la forme féminine est incluse dans le masculin générique.

Pour Louis de Saussure, professeur de linguistique à l’Université de Neuchâtel interrogé par 24 Heures, «le sentiment général est clairement que modifier la grammaire n’est pas une réponse adéquate au problème de l’inégalité». L’enquête a été réalisée pour le groupe Tamedia et 20 Minuten.

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