En avril, le juge a prononcé son verdict devant un rassemblement de cinquante parents d’élèves qui se sont déplacés de Tibériade à Jérusalem pour l’occasion. «Le juge s’est montré compréhensif face aux défis auxquels nous devons faire face en tant que petite communauté unique», a déclaré le directeur de l’école messianique lors d’une interview pour All Israël News. Il a été accordé à ce centre éducatif de terminer l’année en cours jusqu’à fin juin, mais il devra pour la rentrée prochaine avoir sa licence afin d’éviter la fermeture. L’audience fait suite à une pétition du ministère de l’Education israélien en 2021, qui voulait mettre fin à ses activités.

Pour cette obtention, l’établissement scolaire devra faire de nombreux changements. Elle devra avoir au minimum deux classes de deux degrés différents de 22 élèves chacune, or, cette école accueille actuellement seulement 23 élèves au total. Un processus qui semble difficile, bien que le directeur reste positif. «Nous sommes affligés mais non écrasés» a-t-il annoncé en référence à 2 Corinthiens 4, 7-9. La procédure judiciaire de fermeture de cette école n’est pas un cas isolé. On compte par ailleurs des centaines d’écoles sans licence en Israël.