La méga-Eglise internationale Hillsong a annoncé le 12 mars qu’elle allait commander un examen de sa gestion financière par un expert indépendant. La congrégation a en effet été accusée devant le Parlement fédéral australien de «fraude, blanchiment d’argent et évasion fiscale». Un énième scandale que ses dirigeants se donnent pour tâche de gérer dans la transparence. Les déclarations, filmées dimanche matin dans une communauté près de Sydney où se trouve le siège de l’Eglise, ont été retranscrites par les médias anglo-saxons.

«Nous allons remodeler notre façon de faire les choses, financièrement, à l’avenir», a ainsi fait savoir Stephen Crouch, président du conseil d’administration mondial. Phil Dooley, pasteur principal mondial qui a succédé à Brian Houston, a également affirmé: «Si nous avons fait des choses de manière excessive, ou qui ne sont pas alignées sur notre mission, ces choses s’arrêteront.» Et peu après: «Si des erreurs ont été commises, nous serons francs à ce sujet.»

A l’origine de cette réaction, le député Andrew Wilkie, qui a déposé des documents issus de la congrégation le 9 mars devant le Parlement australien. Selon lui, leur examen montre que les dirigeants utilisent les dons faits à l’Eglise pour des vols en avions onéreux et des hébergements de luxe, et des événements à des fins de plaisir personnel. Il s’agirait d’une atteinte aux lois financières.

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