France: Au Jesus Festival, «c’est vraiment Jésus la star»
C’était le premier Jesus Festival, et certainement pas le dernier. L’organisation a d’ores et déjà donné rendez-vous en 2023. Le Jésus Festival se tiendra en effet du 7 au 9 juillet 2023, toujours sur les terres de Paray-le-Monial. «C’est un véritable lieu de paix, on s’y sent immédiatement bien dans ce parc», confie un festivalier. Et il faut dire que la première édition a tenu toutes ses promesses «et même au-delà», selon une festivalière et de l’aveu même des organisateurs.
Près de 4000 participants ont ainsi pris part à ce premier festival de musique chrétienne francophone centré sur Jésus. «Il y aura certainement pas mal de nouveautés en 2023», confie Emmanuel, membre de l’organisation. Encore assez discret sur ces changements, il promet néanmoins la présence de nouveaux artistes «car on veut que ça change chaque année». «De nombreuses têtes d’affiches internationales n’ont pas voulu venir en raison du Covid, on espère qu’en 2023 certaines pourront être là», livre-t-il avec enthousiasme.
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Un lieu de rencontres
Catholiques, protestants, évangéliques et même non-croyants… Tous étaient là dans un seul but: mettre Jésus au centre. «J’ai été émue par le fait que c’était une réunion de chrétien sans étiquette. On abandonne les dénominations et on revient au principal qui est Jésus», livre Laurence Roux-Lécuyer, une croyante qui fréquente une église évangélique. Venue depuis la Côte d’Azur avec son mari, Thierry, elle a vécu ce temps avec émotion. «Une joie immense m’a envahie durant les temps de louange ensemble. Dans une vie normale, on ne se serait certainement pas rencontré. On peut réunir malgré nos différences», se réjouit-elle.
Malgré la présence de plus de 4000 festivaliers, l’espace offert par le cadre de Paray-le-Monial a permis des rencontres surprenantes. «Par exemple, on a été servis par une chrétienne des Assemblées de Dieu de Cagnes-sur-Mer qu’on ne connaissait pas», décrit Thierry Roux-Lécuyer. Avec son épouse, ils vivent en effet dans cette ville des Alpes-Maritimes, à 650 kilomètres de là. Quelle coïncidence pour certains, ou signe divin pour d’autres! «Il y a eu plein de rencontres inattendues. On a vraiment vu la main de Dieu dans toutes les rencontres qu’on a faites», s’enthousiasme-t-il.
Des équipes de bénévoles
Rémi Clavery, lui, a servi à la buvette du festival en tant que bénévole. Des rencontres, il en a fait beaucoup. Surtout quand il n’y avait pas une grosse affluence. Cela lui a en effet permis d’engager plus de conversations. «D’ailleurs, on est allés au Jesus Festival avec nos collégiens. Ils ont largement trouvé leur compte. Ça convient très bien à cette génération. Tout le monde y avait sa place, même pour les personnes plus âgées, parfois fatiguées, il y avait des chaises près de la scène», décrit ce catholique du pays de Gex, près de la frontière suisse.
Au total, plus de 200 bénévoles ont œuvré pour la tenue du festival. Buvette, animations pour les enfants, sécurité, logistique… Les listes des tâches sont nombreuses pour un tel festival. «Il nous en aurait fallu plus de 300», reconnaît Emmanuel. Malgré tout, le festival s’est déroulé dans une ambiance décontractée, sans soucis majeurs. Et cela grâce aussi à une dizaine de membres de l’organisation, dont David Nolent, directeur du TopChrétien, et Louis-Etienne de Labarthe, directeur de la communication de la Communauté de l’Emmanuel, hôte du Jesus Festival et de plusieurs sessions catholiques tous les étés. «Pour ce genre d’événement, l’idéal c’est de s’y prendre un an à l’avance. En raison de l’incertitude sanitaire, on a seulement décidé de le lancer en février», note Emmanuel, également directeur adjoint du Top Chrétien.
Jésus au cœur de la louange
Le cœur du rassemblement était bien évidemment la musique. De la louange bien sûr mais aussi pop, rock, slam et même techno à la buvette, une musique chrétienne pour tous les goûts. Il y avait des grands noms de la louange comme Natasha St-Pier, Glorious, Hopen, Dan Luiten, Sébastien Corn, Collectif Cieux Ouverts et tant d’autres. «Je ne connaissais pas tous les artistes, mais je pense que la plupart des gens sont venus car ils connaissaient un ou deux artistes. […] Il y a tout ce qui fait les ingrédients d’un festival de musique « ordinaire », mais avec la dimension chrétienne et une communion beaucoup plus facile», analyse Rémi Clavery.
Ce festival a également été l’occasion pour les artistes de partager un témoignage, leur expérience avec Jésus. «Le moment qui m’a le plus touché c’est quand Sébastien Corn a témoigné qu’il a perdu son père il y a trois mois et demi. C’était émouvant. C’est super que les artistes puissent témoigner. Chacun des artistes a mis Jésus en avant. C’est vraiment Jésus la star», livre Thierrry Roux-Lécuyer. De la musique mais pas que puisque le cadre de Paray-le-Monial permet de profiter d’un grand parc. Animations et espaces pour les enfants et les bébés, espaces détente, pétanque au bord de la rivière, le lieu était également propice pour des temps de prière.
