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Suisse: Près de 600 cas d’esclavage moderne, la «pointe de l’iceberg»

Une femme pose ses mains sur une vitre brouillée. Elle est derrière et elle est difficile à distinguer. L'image renvoie une forte impression d'enfermement et de censure.
© Istock
L’organisme ACT212, chargé d’informer et de former la population pour déceler les victimes de traite d’êtres humains, a reçu son 500e signalement ce mois-ci. Mais le phénomène, souterrain, est beaucoup plus ample, selon l’organisation.

ACT212, centre de consultation et de formation contre la traite des personnes et l’exploitation sexuelle, a reçu ce mois-ci son 500e signalement. Ce sont en fait 570 personnes vraisemblablement en détresse qui ont fait l’objet d’une déclaration, depuis octobre 2015 et la mise en service du Bureau national d’enregistrement. Mais ce dernier chiffre également n’est «que la pointe de l’iceberg, car de nombreuses victimes passent sous le radar», indique l’organisme dans un communiqué le 9 mars. Le rôle du Bureau d’enregistrement est de les identifier, et la participation de la population est essentielle. La Suisse est concernée en tant que lieu de destination et de transit.

«Qu’elles soient effectuées sur le site web ou par téléphone, seuls 10 % environ (des signalements) proviennent des victimes elles-mêmes», précise ACT212. «Le plus souvent, elles sont le fait de tiers qui ont observé quelque chose, ou d’un proche.» Les victimes sont majoritairement des femmes, souvent mineures. Dans la majorité des cas, les personnes esclaves sont l’objet d’exploitation sexuelle. Cependant, l’exploitation du travail est de plus en plus signalée.

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Ligne d’appel: 0840 212 212

Déclaration en ligne: https://meldestelle.act212.ch/fr

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