L’Alliance évangélique européenne (EEA) appelle à prier pour «la région d’Europe où l’Église souffre le plus»: le Donbass, dans l’est de l’Ukraine. A l’occasion de la journée de l’Eglise persécutée les 7 ou 14 novembre selon les pays, l’AEE met en avant cette région ravagée par des conflits armés et une extrême pauvreté depuis 2014. On recense des centaines de morts, encore aujourd’hui.

La liberté de religion et de conviction est très restreinte dans le Donbass, rappelle L’EEA dans une publication du 3 novembre. Sous peine d’amendes et de harcèlement, de nombreuses Eglises ne peuvent pas se rassembler. «Des dénominations entières sont classées comme extrémistes sans aucune justification», explique Thomas Bucher, secrétaire général de l’Alliance. La littérature chrétienne est majoritairement interdite. En outre, le territoire n’est plus reconnu par la communauté internationale. En conséquence, le droit international des Droits de l’homme ne s’y applique pas.

Prier pour la foi et les autorités

Thomas Bucher donne plusieurs pistes de prière aux évangéliques européens pour la région du Donbass. Tout d’abord, pour le bien-être intérieur des chrétiens. «Pour l’espérance et la paix miraculeuses, la sagesse et la protection, la liberté et la joie, et pour que la Bonne Nouvelle de Jésus soit vue et entendue.»

Ensuite, pour ceux qui œuvrent pour «apporter une espérance concrète. Que Dieu multiplie l’impact des efforts chrétiens locaux pour aimer et prendre soin de son prochain».

Le secrétaire de l’EEA encourage également à prier pour «un changement de cœur chez ceux qui contrôlent la région du Donbass», afin de restaurer la liberté de religion, de réunion et d’expression de la foi chrétienne.