Europe: Un lobby progressiste publie une «liste noire» des institutions pro-vie
Le rapport, intitulé «La pointe de l’iceberg», dresse un inventaire des «extrémistes religieux européens anti-genre», notamment des organisations chrétiennes, indique Evangelical Focus. Le Forum parlementaire européen pour les droits sexuels et reproductifs (EPF), à l’origine du rapport, est un lobby de députés progressistes lié au Planning familial international.
Une «campagne de diffamation ciblée»
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La «liste noire» de l’EPF inclut, entre autres, le Christien unie (parti politique chrétien au Parlement néerlandais), et la Billy Graham evangelistic association. Le document pointe aussi du doigt le Mouvement politique chrétien européen, parti politique composé de députés chrétiens conservateurs réformistes. L’Alliance defending freedom (ADF) est également mentionnée. Adina Portaru, conseillère principale de l’organisme en Europe, constate que le dialogue sur les questions pro-vie a été fermé par une «campagne de diffamation ciblée», et ajoute, dans une interview avec Evangelical Focus, que l’ADF soutient le droit à la vie.
Un système de financement clandestin ?
Le rapport de l’EPF, «Tip of the Iceberg : Religious Extremist Funders against Human Rights for Sexuality and Reproductive Health in Europe 2009 – 2018 (La Pointe de l’iceberg: les finances religieuses extrémistes contre les droits humains pour la sexualité et la santé reproductive en Europe 2009-2018)», présume aussi l’existence d’un«système de financement clandestin», alimenté par les Etats, pour les organismes pro-vie européens. En outre, le document traite de l’«argent noir de la droite chrétienne américaine» et de financements russes importants, indique Esspx.news. L’Italie, l’Espagne, la Pologne et la Hongrie seraient les premiers pays européens à bénéficier de ce type de financements en faveur des organisations pro-vie, estime l’EPF, se basant sur un article de presse italien datant de 2018.
Un document semblable avait été publié sur internet en Argentine deux jours avant, le 13 juin. Il s’agissait d’une plate-forme où les données de personnes et d’institutions pro-vie était disponibles en un clic. Devant l’indignation de la population, le site a fermé quelques heures après.