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Transidentité : La Suède revoit son protocole de «transition» pour les mineurs

Une main tient un carton sur lequel apparaît un symbole transgenre. les symboles du féminin et du masculin sont liés dans un même dessin
© iStock
Alors que la Suède est le premier pays à avoir reconnu les droits des personnes transgenres, le plus prestigieux hôpital du pays a décidé de revoir son protocole pour les traitement hormonaux et les opérations de «transition» des mineurs.
Evangéliques.info

Depuis mars 2021, le prestigieux hôpital Karolinska, pionnier du traitement de la dysphorie de genre, à décidé de ne plus octroyer de traitement hormonal aux patients mineurs, rapporte Le Figaro, dans une enquête publiée le 14 juin. L’établissement hospitalier invoque le principe de précaution suite à la publication d’études montrant que ce traitement pourrait favoriser les maladies cardiovasculaires, certains cancers, l’ostéoporose et les thromboses.

Cette décision marque une rupture dans un pays devenu, dès 1972, le premier au monde à reconnaître la dysphorie de genre, ce mal-être provoqué par une identité de genre qui ne s’aligne pas sur le sexe biologique. La Suède avait par la suite autorisé les opérations de changement de sexe et à permis aux personnes concernées de changer de sexe légalement. Les traitements hormonaux et les autres interventions sur les caractères sexuels secondaires (greffes de barbe, médicaments bloqueurs de puberté, etc.) sont autorisés dès l’âge de 16 ans, les opérations sur les organes génitaux à partir de 18 ans. Mais aujourd’hui, le doute s’installe.

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Un risque de surdiagnostic

Les praticiens sont préoccupés surtout par le risque de surdiagnostic. La dysphorie des genres, à l’origine un phénomène rarissime qui touchait quelques individus dès la petite enfance, est devenue une pathologie de masse apparaissant à l’adolescence. «En 2001, seules 12 personnes de moins de 25 ans avaient été diagnostiquées… en 2018, c’était 1859», constate le pédopsychiatre Sven Roman.

La Suède n’est pas le seul pays concernée. Au Royaume-Uni, fin 2020, une femme transgenre a gagné son procès contre une clinique qu’elle accuse d’avoir accepté trop rapidement de pratiquer une opération qu’elle regrette aujourd’hui. En juin 2020, la Finlande a également changé ses recommandations, en donnant la priorité à la thérapie psychologique.

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