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Espagne: Carolina Bueno devient la première femme évangélique secrétaire exécutive de la FEREDE

Carolina Bueno, nouvelle secrétaire exécutive de la FEDERE
© Capture d'écran vidéo RTVE
La Fédération d’entités religieuses évangéliques de l’État espagnol (FEREDE) a élu l'avocate Carolina Bueno comme future secrétaire exécutive. Elle succèdera à Mariano Blázquez. Son mandat débutera en 2022.
Evangéliques.info

Article initialement publié le 26 mai et mis à jour le 30 mai 2021.

L’avocate Carolina Bueno devient la nouvelle secrétaire exécutive de la Fédération d’entités religieuses évangéliques de l’État espagnol (FEREDE) et succèdera à Mariano Blázquez, qui prend sa retraite après plus de 25 années d’exercice. Son mandat en tant qu’interlocutrice légale avec le gouvernement débutera en mars 2022.

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Carolina Bueno a été élue à 80% par les représentants de confessions et d’organisations religieuses de toute l’Espagne le 24 mai, lors de la 64e Assemblée générale (Commission plénière) de la Fédération évangélique. «Un honneur et une grande responsabilité! Comme elle a reconnu, explique Jorge Fernández Basso, chargé de communication de la FEDERE et directeur du magazine numérique Actualidad Evangélica. Carolina était loin d’imaginer les plans que Dieu aurait pour elle, de la transformer plusieurs années plus tard comme interlocutrice des évangéliques espagnols et des protestants devant l’État espagnol. Une responsabilité comprenant la poursuite du travail de ses deux prédécesseurs les plus importants au bureau, José Cardona et Mariano Blázquez, deux des plus importants dirigeants protestants de l’Espagne au cours des 50 dernières années.»

Selon un article publié le 24 mai sur le site Actualidad Evangélica, les premiers mots de Carolina Bueno ont été le rappel de cette citation biblique: «il faut qu’elle augmente et que je diminue», «mon but est qu’en cette année de transition, elle participe avec moi à toutes les rencontres et activités qui peuvent lui être utiles pour sa formation et sa préparation à l’exercice du poste lors de son entrée en fonction.»

Beaucoup de respect pour cette responsabilité

Quelques jours plus tôt, l’avocate se déclarait «reconnaissante et honorée d’avoir été soutenue par tant de personnes et d’Eglises. De l’autre, je suis consciente que c’est un défi, et ressens beaucoup de respect pour cette responsabilité», dans un entretien accordé à Buenas Noticias TV, un programme évangélique hebdomadaire de la chaîne publique RTVE, dont le site d’Evangelical Focus s’est fait l’écho le 20 mai.

L’avocate devient ainsi la première femme à accéder à ce poste à responsabilités au sein de la FEDERE: «(ce fait) est très important pour de nombreuses raisons, ajoute Jorge Fernández Basso. D’une parce ce qu’il représente les femmes évangéliques en général, elles y trouvent une référence et une incitation, et de deux parce que cela confirme que la plupart des églises évangéliques d’Espagne ont évolué de manière positive sur le rôle des femmes dans la société et dans l’Église.»

Un triple mandat missionel

L’avocate bénéficie d’une expérience dans le domaine des libertés religieuses et officiait précédemment comme experte juridique pour la FEREDE depuis 2002. Elle a soutenu les églises locales dans des domaines tels que l’ouverture de lieux de culte ou la couverture de sécurité sociale auprès des pasteurs évangéliques. «Sa capacité, son travail, sa nature humble et sa vocation de service ont été ses diplômes les plus importants en tant que candidat», appuie pour sa part Jorge Fernández Basso.

Carolina Bueno dit considérer sa fonction non comme «un simple travail» mais comme un service pour Dieu et les églises. Elle souhaite que les évangéliques et les protestants en Espagne se sentent représentés par la fédération avec «dignité et honnêteté.» Deuxièmement, l’avocate entend «défendre la liberté religieuse de tous, mais surtout (celle) des évangéliques, afin qu’ils puissent avoir la même chose que tous les autres citoyens.» Troisièmement, sa priorité vise à «développer des projets communs entre les églises pour le bien de la société et d’offrir ainsi un bon témoignage au monde qui nous entoure.» En effet, elle déplore un manque de connaissance au sein de la société espagnole quant aux chrétiens évangéliques, et regrette plus largement son désintérêt pour les affaires religieuses. «Cela rend parfois difficile pour les autres de comprendre notre demande d’un traitement équitable.»

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