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Suisse : Le Parti Évangélique réagit à l’initiative populaire sur le don d’organes

Personnel ambulancier, se précipitant pour une transplantation
© iStock
Le Parti Evangélique Suisse (PEV) s’oppose au principe du consentement tacite sur le don d’organes. Le projet de loi, débattu en ce moment, pose des questions éthiques.

Dans son communiqué datant du 5 mai, intitulé : «Don d’organes : le silence n’est pas un consentement !», le Le Parti Evangélique Suisse (PEV) commence par reconnaître le besoin urgent d’un plus grand nombre de donateurs et estime que le « cœur du problème» est «l’absence de preuve écrite de la volonté du donneur d’organe et le grave manque d’information de la population».

Le PEV estime cependant que «la solution de l’acceptation tacite proposée par l’initiative n’est pas le bon moyen pour attirer davantage de donneurs », mais qu’il s’agit d’une «mauvaise solution, éthiquement discutable». Elle ajoute qu’il n’a pas été prouvé, au niveau international, que cette mesure conduit à un plus grand nombre de donateurs dans les pays qui l’appliquent déjà.

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Le PEV préconise la déclaration volontaire

Par conséquent, le PEV préconise plutôt la solution de la déclaration volontaire. Selon cette proposition, la Confédération doit encourager les citoyens suisses à faire une déclaration écrite de leur volonté, afin d’exprimer s’ils consentent au don de leurs organes en cas de décès, s’ils s’y opposent ou s’ils ne souhaitent pas se prononcer.

«De cette manière, nous préservons le droit à l’autodétermination de chacun et nous soulageons les proches du poids de la prise de décision. Nous nous assurons ainsi que chacun a pu faire connaître sa volonté et que celle-ci sera respectée. Et cette certitude est la base du processus pour que davantage de personnes aient envie de faire des dons d’organes», déclare avec conviction Marianne Streiff, Conseillère nationale PEV.

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