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France : La « marche de la vie » a mobilisé plusieurs milliers de personnes malgré un contexte sanitaire contraignant

© Capture d'image RT France
Plus de 5000 personnes ont battu le pavé parisien de la capitale, samedi 16 janvier, d’après les organisateurs. D’autres les ont rejoints lors d’une mobilisation virtuelle suivie par 10 000 personnes, selon les chiffres des organisateurs.
Evangéliques.info

Plus de 5000 personnes ont battu le pavé parisien de la capitale, samedi 16 janvier, d’après les organisateurs. D’autres les ont rejoints lors d’une mobilisation virtuelle suivie par 10 000 personnes, selon les chiffres des organisateurs.

L’événement s’est tenu à quelques jours de l’examen des deux textes de bioéthique au Sénat. L’allongement du délai d’accès à l’IVG de 12 à 14 semaines », la « suppression de la clause de conscience des médecins spécifique » ou l’inscription du motif de « détresse psycho-sociale » pour justifier d’une interruption médicale de grossesse (IMG) figuraient parmi les motifs de contestation des participants . Sur place, étaient affichés des messages tels que «stop à la culture des déchets » ou « stop aux humains supprimés».

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Membre depuis 2018 du collectif « Marchons Enfants », le Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine (CPDH) a appelé à une réécriture du texte, pointant « un projet de loi ni bio ni éthique pourtant soutenu coûte que coûte par le gouvernement français », déclarait-il dans un communiqué de presse le 15 janvier. « Il ne saurait exister un droit à l’enfant (comme ils l’avaient fait en première lecture) .» Le CPDH dénonce le recours à la PMA, les recherches sur l’embryon humain et les cellules souches embryonnaires. « Nous voulons voir protégé l’article 16-4 du code civil qui stipule que « nul ne peut porter atteinte à l’intégrité de l’espèce humaine. Toute pratique eugénique tendant à l’organisation de la sélection des personnes est interdite», poursuit-il.

Un poids deux mesures

«Le message est de rappeler que l’avortement est une violence faite aux femmes, un droit de se faire bâillonner», a pour sa part déclaré Aliette Espieux, porte-parole de La Marche pour la vie dans un article du 17 janvier sur lefigaro.fr. Une campagne de communication visuelle avait d’ailleurs été lancée en marge de l’événement, mettant en scène des poussins sur le point de se faire broyer portés par le commentaire suivant : «le broyage de poussins, ça vous choque? Nous aussi. Et celui des foetus humains ?». 

Les manifestants, rassemblés sur le parvis des droits de l’Homme à Paris, étaient encadrés par un important dispositif policier. Au programme du calendrier législatif ces prochains jours, le projet de loi de bioéthique sera examiné en deuxième lecture en commission dès le 19 janvier puis en séance début février. Enfin la proposition de loi « visant à renforcer le droit à l’avortement » est prévue en première lecture, examinée en séance publique à partir du 20 de ce mois.

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