Changer les modèles de management et privilégier le «Lisi» plutôt que le «Angi», c’est-à-dire la peur et la cupidité pour un management dirigé vers le sens et l’amour. C’est la vision que le manager de SIKA Urs Jäger, a partagé aux 400 cadres réunis à Winterthur (ZH), d’après leur communiqué de presse.

Vingt intervenants ont défendu leur modèle de gestion lorsque pression, sens et succès cohabitent en pleine crise sanitaire. Durant les conférences, ateliers et échanges, les managers ont développé l’importance de la culture d’entreprise ainsi que celle de la gestion des interactions entre la recherche de sens, le bonheur dans la vie, la pression pour conduire à la réussite d’une entreprise.

Le coach de gestion Andreas Pfeifer ou le chercheur sur le bonheur et professeur d’université Alexander Hunziker comptaient parmi les invités.

«Posez-vous la question du pourquoi, développez des visions!», adresse Adriel Jost, 35 ans, à la jeune génération. L’économiste en chef et directeur général de la société de conseil WPuls, issue de Wellershoff & Partners a notamment rappelé que Jésus avait d’abord mis le royaume de Dieu en premier et non pas l’œuvre. Un encouragement à renverser les échelles de valeurs et à faire preuve de persévérance.

Pour Joel Blunier, coprésident du Forum of Christian Executives Association, le bilan est positif : «C’était la bonne décision de tenir le forum malgré la situation difficile autour de Corona. Nous avons pu transmettre de l’espoir et des solutions pratiques à de nombreux leaders et jeunes professionnels. Et malgré les mesures de protection, il y a eu aussi de nombreuses rencontres inspirantes entre les participants en dehors des présentations. C’est exactement de quoi parle le forum. »