Léger report pour l’examen du projet de loi bioéthique
La démission du premier Ministre Edouard Philippe va entraîner un léger report dans l’examen du projet de loi sur la bioéthique. Emmanuel Macron a choisi de le remplacer par Jean Castex, mais dans l’intervalle, sans la présence du ou des ministres concernés, l’examen du projet de loi ne peut avoir lieu. Alors que le Comité Protestant pour la Dignité Humaine (CPDH) espérait un report à la prochaine session parlementaire, Jean Castex vient de repousser les vacances de l’Assemblée Nationale au 31 juillet, afin de «boucler la loi bioéthique», selon l’expression de Frédéric Delpech, journaliste et chroniqueur, dans un tweet.
L’espoir d’un délai finalement démenti
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Dans un communiqué, le CPDH se réjouissait de ce coup d’arrêt perçu comme providentiel. Gilles Legendre, le patron des députés de la majorité, avait laissé entendre que l’examen de la loi serait repoussé en septembre. «Nous avions demandé à Dieu un arrêt des simulacres de débats, tel que nous l’avions connu la semaine passée lors de l’examen de loi par la commission spéciale avec une aggravation des projets transgressifs en matière d’éthique médicale et procréative», déclare le communiqué.
Le CPDH souhaitait pouvoir mettre à profit ce temps d’arrêt pour «poursuivre les discussions et les communications» engagées avec les autorités. L’annonce de Jean Castex ne permettra pas ce coup d’arrêt et l’examen en seconde lecture ne sera vraisemblablement repoussé que de quelques jours.