Les croyants dans le monde ont davantage été persécutés en 2019 qu’en 2018. Ce sont les conclusions du rapport du département d’Etat américain sur la liberté religieuse internationale publié le 10 juin. Le rapport est sorti quelques jours après le décret de l’administration de Donald Trump. Ce décret vise à faire de la liberté de religion une priorité pour le département d’Etat et l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).

La persécution dans certaines parties du monde

Le rapport place le gouvernement chinois en tête des autorités responsables de persécutions religieuses dans le monde. «Les chrétiens, les musulmans ouïghours et les bouddhistes tibétains se sont tous retrouvés victimes de la campagne contre la religion» en 2019 relève Christian Post. Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo décrit cette oppression comme une «guerre contre la foi». En effet, le Parti communiste chinois (CCP) oblige les institutions religieuses reconnues par l’état à intégrer la propagande du gouvernement à leurs enseignements.

En Afrique, les violences contre les chrétiens ont augmentés durant l’année 2019, note le rapport. Elles sont liées à une action grandissante du groupe terroriste Boko Haram, mais également des Fulanis et de l’État Islamique de l’Afrique de l’Ouest. Une tendance qui se poursuit malheureusement en 2020, avec une recrudescence de ces attaques.

Au Pakistan, les auteurs de violence contre les minorités religieuses ne sont généralement pas condamnés. Les pots-de-vin ou encore la pression sur les victimes empêchent les poursuites judiciaires. Le rapport met également en lumière la situation de jeunes filles chrétiennes ou hindous forcées à embrasser l’islam.

Toutefois, la décision de promouvoir la liberté religieuse dans ces pays est un pas en avant selon Christian Post. «S’il est correctement mis en œuvre, le décret du président Trump permettra aux diplomates américains de s’exprimer au nom des croyants persécutés», indique le site d’information indépendant américain.