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Technologies: Des employés luttent pour la «diversité politique» chez Facebook

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Fin août, une centaine d’employés de Facebook a rejoint un groupe luttant pour la «diversité politique» chez Facebook. «Nous sommes une monoculture politique qui est intolérante envers les points de vue différents», a déploré l’ingénieur Brian Amerige dans un poste sur la messagerie interne de la société, d’après le New…
Evangéliques.info

Fin août, une centaine d’employés de Facebook a rejoint un groupe luttant pour la «diversité politique» chez Facebook. «Nous sommes une monoculture politique qui est intolérante envers les points de vue différents», a déploré l’ingénieur Brian Amerige dans un poste sur la messagerie interne de la société, d’après le New York Times. Dans la foulée, le groupe «FB’ers for Political Diversity» s’est constitué.
La firme est régulièrement accusée, notamment par des membres du Congrès américain, d’avoir deux poids et deux mesures dans sa censure des points de vue progressistes et conservateurs. Ainsi, la page du groupe «Warriors for Christ» (c’est-à-dire les Guerriers pour Christ), aux idées socialement conservatrices, a vue sa page suspendue en janvier dernier pour «discours haineux et harcèlement moral», d’après le Christian Post.
De même, une publicité de l’université Franciscaine de Steubenville a été censurée car elle comportait un crucifix. Facebook a expliqué que cette image du Christ en croix violait leur interdiction de «contenu choquant sensationnel ou excessivement violent». En revanche Facebook a refusé de retirer la page d’un groupe appelant à brûler la militante anti-avortement «Activist Mommy» car elle «ne violait aucune de ses règles communes en particulier».
Or, s’alarme Brian Amerige, «une grande partie du monde nous fait confiance pour porter de manière impartiale et transparente les histoires, idées et commentaires des gens. Le congrès ne pense pas que nous pouvons le faire. Le président ne pense pas que nous pouvons le faire. Et, que nous les aimions ou pas, nous méritons ces critiques».
La directrice générale de Facebook, Sheryl Sandberg, doit témoigner devant le Congrès début septembre au sujet des manipulations d’élections via les réseaux sociaux. A cette occasion, des législateurs Républicains pourraient soulever la question du biais anti-conservateur de Facebook.

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