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Ethique: Le Comité des droits de l’homme veut imposer la légalisation universelle de l’avortement et de l’euthanasie

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Révisant actuellement la définition du «droit à la vie» en droit international, le Comité des droits de l’homme de l’ONU envisage d’imposer à tous les États la légalisation de l’avortement, du suicide assisté et de l’euthanasie au nom même du droit à la vie. C'est Gregor Puppink, directeur du Centre européen pour la loi et la justice (ECLJ) qui lance cette alerte sur son site le 14 septembre. Constitué de dix-huit experts, le Comité est chargé de rédiger une interprétation officielle des dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966. «Ces observations générales ont une grande autorité car le Comité a aussi le pouvoir de juger les Etats quant à leur respect de ce traité», explique Gregor Puppinck. Le projet du Comité affirme que l'accès à l'avortement est un droit en vertu de l'article 6 du Pacte, alors même que celui-ci atteste que «le droit à la vie est inhérent à la personne humaine. Nul ne peut être privé arbitrairement de la vie».
Evangéliques.info

Révisant actuellement la définition du «droit à la vie» en droit international, le Comité des droits de l’homme de l’ONU envisage d’imposer à tous les États la légalisation de l’avortement, du suicide assisté et de l’euthanasie au nom même du droit à la vie.
C’est Gregor Puppink, directeur du Centre européen pour la loi et la justice (ECLJ) qui lance cette alerte sur son site le 14 septembre.
Constitué de dix-huit experts, le Comité est chargé de rédiger une interprétation officielle des dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966. «Ces observations générales ont une grande autorité car le Comité a aussi le pouvoir de juger les Etats quant à leur respect de ce traité», explique Gregor Puppinck.
Le projet du Comité affirme que l’accès à l’avortement est un droit en vertu de l’article 6 du Pacte, alors même que celui-ci atteste que «le droit à la vie est inhérent à la personne humaine. Nul ne peut être privé arbitrairement de la vie».

Ce faisant, le projet dénie toute protection à la vie humaine avant la naissance et pousse les 168 Etats signataires du Pacte à légaliser l’avortement à la demande, indique le docteur en droit. «Le texte ne pose aucune condition réelle ni délai au «droit» d’accès à l’avortement. Par ailleurs, il condamne les critères que les Etats posent à l’accès légal à l’avortement en ce «qu’ils seraient humiliants ou déraisonnablement contraignants».
Pour Gregor Puppinck, ces observations générales sont une tentative manifeste d’imposer des obligations que la majorité des Etats a constamment refusées.

Toutefois, selon le docteur en droit, il est encore temps de réagir puisque le texte final sera adopté que dans les prochains mois. En tant qu’ONG dotée du statut consultatif auprès des Nations Unies, l’ECLJ remettra le 6 octobre un mémoire au Comité des droits de l’homme. Afin de donner du poids à ce document, il invite le grand public à signer la pétition sur son site. Le nombre de signatures sera indiqué au Comité des droits de l’homme lors de la remise du mémoire.

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