Alors que la «Semaine d’apartheid israélienne» s’organise dans le monde entier, David Soakell regroupe des témoignages d’Arabes enrôlés dans l’armée israélienne. Sa démarche vise à montrer l’implication des populations arabes de toutes religions en Israël. De cette façon, David Soakell, des «Christian friends of Israel» ou «Amis chrétiens d’Israël», entend dénoncer le boycott et la haine organisée contre Israël. Il explique dans une publication du 9 mars que ces paroles de soldats prouvent qu’Israël n’est pas un pays d’apartheid.
Dans ces témoignages, on retrouve par exemple une arabe musulmane, qui dit s’être engagée volontairement dans l’armée «pour servir et protéger son pays». Elle explique même avoir bénéficié d’aménagements de son temps de travail durant le mois de ramadan pour pratiquer sa religion librement. D’autre part, l’arabe le plus haut gradé de l’armée israélienne, le major Ala Wahib, se demande s’il pourrait occuper une place aussi élevée dans l’état-major si son pays était vraiment raciste. Pour le bédouin Adam Ram, déployé à Hebron, les attaques visant Israël ne visent pas seulement les juifs, mais tous les israéliens, de toute religion et origine : «Le terroriste qui sort pour tuer ne regarde pas si vous êtes juifs, chrétiens ou musulman… tant que vous avez une carte d’identité israélienne, vous êtes une cible !».
En Israël, les citoyens non-juifs n’ont pas l’obligation de servir dans les forces armées, contrairement aux juifs assignés au service militaire.
La « Semaine d’apartheid israélienne » est organisée par des activistes pro-palestiniens. Ils tendent à «dénoncer le projet colonial et l’apartheid organisé par l’Etat israélien» et soutiennent le boycotte d’Israël.