Le 7 juillet, la Cour suprême d’Israël a levé le dernier obstacle à la construction d’un mur entre l’Etat hébreu et les territoires palestiniens, dans la vallée de Cremisan.
Depuis huit ans, l’édification de cette portion du mur tel que prévu par le ministère de la Défense a fait l’objet de contestations, de recours. La variante adoptée par la plus haute juridiction du pays permettra à une école et deux couvents salésiens de rester du côté palestinien du futur mur. En revanche, 58 familles palestiennes perdent leurs terres agricoles. William Shomali, vicaire patriarcal du patriarcat latin de Jérusalem, a déclaré à l’agence Fides «sa surprise par l’incroyable décision de la Cour qui autorise les travaux sans plus admettre de recours».
La vallée de Cremisan constitue une réserve verte importante pour la population de Bethléem.