Suisse: les enjeux du vote sur le DPI le 14 juin
Les avis sont très partagés au sujet du diagnostic préimplantatoire (DPI). Les opposants mettent en gardent contre les dérives eugénistes. Les partisans appellent au pragmatisme.
«Cette modification de la Constitution mènerait vers un terrain glissant», juge de son côté le conseiller national PDC Dominique de Buman. Sur le site du comité interpartis «Non au DPI», il exprime une crainte répandue: qu’un «oui» le 14 juin ouvre une boîte de Pandore qui conduira à une multiplication des aberrations législatives, à l’eugénisme et au dénigrement des personnes handicapées.
Concrètement, si la modification de la Constitution est acceptée, la nouvelle Loi sur la procréation médicalement assistée (LPMA), déjà acceptée par le Parlement, entrera automatiquement en vigueur et rendra légal le diagnostic préimplantatoire (DPI). Le Parti évangélique et des membres de plusieurs partis ont déjà annoncé qu’ils lanceraient alors un référendum. Mais, avec la révision de la Constitution, un verrou aurait sauté.
Quelles vies sont indignes d’être vécues?
Pourquoi donc une telle opposition au DPI de leur part, alors que tous les pays d’Europe (hormis l’Autriche et l’Italie) l’autorisent?
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