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Chrétienne soudanaise condamnée à mort: les réactions se succèdent

L’annonce de la condamnation à mort de Meriam Yehya Ibrahim fait réagir dans le monde. Pour rappel, cette jeune femme de 27 ans a été condamnée en raison de son infraction de la charia version soudanaise, qui qualifie toute union d’une musulmane avec un non-musulman d’adultère. La Maison Blanche…
Evangéliques.info

L’annonce de la condamnation à mort de Meriam Yehya Ibrahim fait réagir dans le monde. Pour rappel, cette jeune femme de 27 ans a été condamnée en raison de son infraction de la charia version soudanaise, qui qualifie toute union d’une musulmane avec un non-musulman d’adultère.
La Maison Blanche a condamné fermement cette décision et demandé au gouvernement soudanais de respecter les droits de l’homme. Le Royaume-Uni a parlé de «condamnation barbare qui témoigne du véritable fossé entre les pratiques des tribunaux soudanais et les obligations du pays en matière de droits de l’homme». Le ministère des Affaires étrangères français a fustigé une décision qui «heurte les consciences» et déclaré que son ambassade suivrait l’affaire de près. Amnesty International considère Meriam Yehya Ibrahim comme une prisonnière d’opinion et a appelé à «sa remise en liberté immédiate et sans condition».
La défense fera appel et s’adressera si nécessaire à la Cour constitutionnelle. 21 exécutions ont eu lieu officiellement au Soudan en 2013, mais Amnesty International juge que leur nombre dépasse en réalité la centaine. Si Meriam Yehya Ibrahim était vraiment exécutée, il s’agirait de la première mise à mort pour apostasie au Soudan, selon Christian Solidarity Worldwide. Qui conclut en rappelant que les actes de violence contre les minorités religieuses ont augmenté depuis fin 2012.

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