«Bâle ne doit pas devenir une ville de la mort», a déclaré Elisabeth Augsburger, conseillère d’Etat et membre du Parti Evangélique, lors d’une conférence de presse le 5 novembre.
Ce commentaire intervient après le dépôt d’une plainte de la famille d’un juge italien récemment euthanasié. Ce dernier a trompé un médecin bâlois sur la motivation de sa demande d’euthanasie. L’homme qui souffrait d’une dépression a falsifié des documents médicaux pour faire croire à un cancer. Le médecin lui a alors prescrit le médicament mortel.
La députée évangélique Anne-Marie Piper a interpellé le grand Conseil Bâlois. Selon elle, un mécanisme de surveillance automatique de l’aide au suicide doit être mis en place. Ce que soutient le Parti Evangélique par des dépôts de motions dans les cantons de Bâle-Campagne, Argovie et Soleure.