«Si un groupe de personnes très déloyales réunit une majorité pour légaliser l’avortement, moi je démissionne», a menacé le 10 octobre, le président équatorien Rafael Correa. Ce président catholique de gauche s’est insurgé contre une motion parlementaire prévoyant la dépénalisation de l’avortement en cas de viol ou de danger pour la femme.
Le 11 octobre devant l’hémicycle, la députée Paola Pabon, membre du parti du président, a annoncé le retrait de cette motion qu’elle défendait. «Au nom de l’unité de notre groupe, je retire ma motion», a-t-elle justifié.