Dans une prise de position, le Réseau Evangélique Suisse (RES) tente de calmer la polémique suscitée par la révision de la loi sur les épidémies, soumise en votation populaire le 22 septembre prochain. Contrairement à ce qu’affirment un certain nombre de chrétiens évangéliques, «ce projet de loi ne fait nullement référence à la théorie du genre ou à l’éducation sexuelle des enfants», relève l’organisation faîtière des évangéliques en Suisse.
Dans un soucis de clarification, le RES reproduit les mesures que le gouvernement peut prendre en matière de prévention: «enjoindre aux institutions des domaines de l’éducation et de la santé de fournir des informations sur les risques liés aux maladies transmissibles et des conseils sur les moyens de les prévenir et de les combattre» (art. 19 2 c).
D’après le RES, «cette loi ne légitime pas le matériel préparé dans le domaine de l’éducation sexuelle par des instances tel le Centre de compétence sur l’éducation sexuelle et l’école de la HEP de Suisse centrale (Lucerne)». Le RES rappelle que cette instance, qui avait milité pour la théorie du genre a entre-temps fermé ses portes.
Si le RES entend dépassionner le débat au sein du protestantisme évangélique, il n’a donné de mot d’ordre de votation sur ce sujet.
Dans cette même prise de position, le Réseau Evangélique Suisse salue les nombreuses réactions positives suscitées par son engagement contre l’ouverture des commerces 24 heures sur 24.
Au-delà de ces questions, les Suisses sont également appelés à se prononcer sur l’obligation de servir dans l’armée suisse le 22 septembre prochain.