Le soutien apporté par l’évangéliste Billy Graham au candidat républicain Mitt Romney a suscité un élan de critiques. Le journaliste Roland Martin, animateur d’une émission de télévision et auteur d’un ouvrage sur l’accession au pouvoir de Barack Obama, reproche à l’évangéliste de ne s’intéresser qu’aux questions éthiques tel l’avortement ou le mariage gay, au lieu de prendre en compte d’autres enjeux telle la lutte contre la pauvreté. «Ma Bible est plus volumineuse que la vôtre», a-t-il déclaré.
Dans un article publié en ligne, l’agence Religion News Service s’inquiète de ce soudain intérêt de Billy Graham pour la politique. Jusqu’ici, y lit-on, celui-ci avait montré une retenue partisane. Michael Hamilton, doyen du département de l’histoire de la Evangelical Seattle Pacific University, y voit davantage une prise de position du fils de Billy, Franklin Graham qui préside désormais la Billy Graham Evangelistic Association (BGEA).
La BGEA a publié des annonces pleine page pour un vote pour les valeurs bibliques.