Le collectionneur d’objets archéologiques à l’origine de la découverte de l’ossuaire de Jacques, frère de Jésus, a été relaxé par le tribunal de Jérusalem le 14 mars, faute de preuves.
Une quinzaine de chercheurs nommés par les autorités israéliennes avaient conclu que l’ossuaire aux inscriptions permettant d’identifier l’objet comme ayant été celui du frère du Christ avaient conclu qu’il s’agissait d’un faux, en 2003.
Le Département israélien des Antiquités avait posé plainte contre ce collectionneur, l’accusant d’avoir lui-même fabriqué ces pièces pour les vendre à prix d’or aux musées. Le collectionneur avait affirmé l’avoir acquis auprès d’un antiquaire de Jérusalem.
Le tribunal a accordé le bénéfice du doute à l’accusé, en raison notamment, de la possible évolution des moyens de datation archéologique et qui pourraient un jour remettre en question le verdict des experts.