Les huit familles coptes condamnées à l’exil pourront finalement rester en Egypte. Une commission du parlement égyptien a en effet annulé le décret d’expulsion qui avait prononcé par un tribunal coutumier, rapporte La Vie. Huit familles avaient dû partir immédiatement et leurs biens avaient été saisis, après une accusation faite à un copte d’entretenir une relation amoureuse avec une musulmane. La décision du parlement de revenir sur cette mesure d’expulsion a été insufflée par les islamistes modérés du parlement; la commission était dirigée par Mohammed al-Sadate, fils de l’ancien président égyptien. Ces parlementaires modérés espèrent en outre faire voter une loi anti-discrimination pour protéger les minorités, à l’heure où les salafistes réclament le départ de tous les coptes à la radio et à la télévision.
Télévisions et radios sont innondées de spots réclamant l’expulsion des coptes.